Les constructions pharaoniques

Les outils et leurs utilisations

 

Toutes les grandes constructions du monde restent une énigme,'' un mystère''.

On ne sait pas comment les artisans ont pu construire aussi grand avec des monolithes aussi lourds.

L'Egypte est l'un des pays ou les mystères des constructions restent entiers.

Tous ces travaux restent inexpliqués. Si l'on veut retrouver la manière dont ces travaux furent exécutés, il faut rechercher les outils utilisés par les ouvriers.

Lorsque l'on aborde le sujet de l'Egypte ancienne, on peut s'étonner que parmi les dizaines de théories sérieuses, aucune ne parle des outils de constructions que l'on peut voir dans les musées.

Les outils sont la base de toutes démonstrations de constructions.

 

A ce jour il n'y a pas de documents, de bas-reliefs, de fresques démontrant les principes de constructions, on en est réduit aux suppositions, aux hypothèses, même les plus farfelues trouvent un public.

Tous les milieux qui recherchent la solution, s'accordent à dire qu'il y a un savoir-faire perdu. C'est une partie de ce savoir qu'il fallait retrouver pour avoir une explication crédible.

 

Toutes ces explications font toujours débats.

Comprendre comment des ouvriers, sans moyens modernes, uniquement avec des leviers, pouvaient déplacer et élever des monolithes de plusieurs centaines de tonnes, devenait un défi. Il y avait quelque chose d'intrigant et petit à petit l'idée de vouloir expliquer, a germé.

Il y a une part de chance lorsque l'on se lance dans ce genre d'aventure. Ma chance a été de retrouver et de comprendre l'utilisation d'un outil que personne n'a jamais pris en compte. Cet outil et une pierre en granite avec un dessus bombée et un piétement conique, que j'ai appelé ''pierre de pivotement''. Elle est à la base de toute ma théorie, si je n'avais pas retrouvé son utilisation, jamais je n'aurais pu avoir une démonstration crédible.

Dans certaines théories et hypothèses de constructions récentes, les blocs de plusieurs tonnes sont élevés comme des blocs de polystyrène. Si l'on n'a pas eu devant soi un bloc de plusieurs tonnes à déplacer, on ne peut se rendre compte des difficultés.

 

Voici quelques exemples de déplacements et constructions qui restent inexpliqués.

Les Pyramides
Les Colosses de Memnon
Les Obélisques
Colosse de Ramsès II
Pérou
Stonehengue
Ile de Pâques
Temple de Baalbek

 

Toutes ces constructions ont été faites à une époque où il n'y avait pas de moyens de communications entre les peuples. Dans n'importe quel pays, les artisans qui font face à un problème, trouveront la même solution, sans se consulter.

Il y a toujours une solution qui est plus efficace que toutes les autres et par tâtonnements, les constructeurs la trouveront. C'est toujours la solution la plus simple qui est la plus efficace, ce qui n'est pas une évidence en face du problème, surtout en se situant avec les moyens de l'époque.

Pour les constructions égyptiennes, ces outils existent, ils sont dans les musées , au Louvre à Paris, au musée du Caire, au musée Pétrie à Londres ( l'un des musées les plus intéressants, où 80 000 objets sont réunis dans un espace réduit.)

Outils de carriers et maçons – Musée du Louvre Paris et Musée Pétrie Londres

Tous ces outils sont classés - outils de carriers et maçons - . Ils n'ont pas d'explications d'utilisations.

OPanneaux explicatifs - musée du Louvre Paris

 

Lorsque l'on aborde le sujet des outils de l'Egypte ancienne, on peut s'étonner que parmi des dizaines de théories sérieuses, aucune ne parlent des outils de constructions retrouvés dans les dépôts de fondations, que l'on peut voir au musée du Louvre à Paris ( salle 11 ).

Personne ne conteste les objets retrouvés dans ces dépôts qui sont la mémoire de ces époques. L'utilisation de ces outils est la clé de toutes les constructions. Ils sont miniaturisés, datés du nouvel empire par les égyptologues.

Il existe très peu de documents précédant cette période. Si l'on remonte à la construction des grandes pyramides, il y a 4600 ans, on est obligé de faire des hypothèses.

Les dépôts de fondations

Lorsqu'un pharaon décidait de faire construire une pyramide ou un temple pour l'éternité, avant la première assise, il creusait des cases ou il mettait tout ce qui allait lui resservir dans sa futur vie, après sa mort, après son voyage dans les cieux. Il voulait retrouver tous ses outils et ses serviteurs, les ouchebtis.

Dans ces dépôts de fondations, il y avait tous les outils de toutes les professions, de laboureurs, boulangers, carriers et maçons, brasseurs, charpentiers....etc, accompagnés parfois de plusieurs centaines de serviteurs, tous étaient en miniatures.

Les outils de carriers et maçons , visibles au musée du Louvre à Paris, ont été retrouvés dans les dépôts de fondations du temple d'Hatshepsout à Deir el Bahari ( 1479 avant J.C. XVIIIe dynastie – nouvel empire ), ce qui les date 1000 ans après la construction des grandes pyramides.

Lorsque l'on examine ces outils, on a quelques difficultés à imaginer qu'ils aient été suffisants pour construire ces monuments gigantesques.

Une pierre arrondie est un outil.

Un morceau de bois incrusté d'une pierre est un outil.

Reproduction d'une pièce de bois incrustée d'une pierre

 

Photo Musée du Louvre Paris

Les leviers, les rouleaux et les traîneaux ne sont pas présents dans ces dépôts.

Ce sont des outils courants de toutes les époques, leurs utilisations sont évidentes.

On peut analyser ces différents outils, formuler une hypothèse sur les méthodes d'utilisation, non seulement sous le nouvel empire, mais aussi sous l'ancien empire, car ces monuments sont là et n'ont pu être construit uniquement avec leurs mains. Il leur fallait obligatoirement des outils, même s'il n'y a aucunes preuves.

Mais preuves il y a; je les développerai au fur et à mesure de mes explications.

 

Outils retrouvés par Carter – Tombe d'Aménophis III